Dans le cadre de son Centre d’employabilité francophone (CEF), l’ESFAM organise une conférence en ligne « Fukushima, une remédiation périlleuse : 10 ans après l’accident nucléaire, une reconstruction est-elle possible ? », le 1 décembre à 9h30 (GMT+2, heure de l’Europe de l’Est, EET). Cette dernière sera donnée par Mme Cécile Asanuma-Brice, chercheuse en sociologie urbaine au CNRS et co-directrice (avec Olivier Evrard – CEA) de l’International Research Program CNRS MITATE LAB.
« Le 11 mars 2011, un important séisme doublé d’un tsunami provoque la fonte de trois des six réacteurs de la centrale de Fukushima Dai ichi au Japon. Dix ans après, les conséquences sociales de la gestion de l’accident sont en cause, malgré une reconstruction offensive de la zone évacuée autour de la centrale nucléaire. Cécile Asanuma-Brice reviendra sur le déroulé d’un désastre qui se poursuit jusqu’à nos jours en abordant les différents enjeux de l’administration post-accidentelle: refuge, incitation au retour, décontamination, répercussions sanitaires, communication du risque et résilience. Autant d’enjeux cruciaux pour une reconstruction en débat. »
Sa biographie :
Madame Cécile Asanuma-Brice
est titulaire d’un double niveau : DESS en urbanisme mené à
l’université de Nanterre, et docteur de l’EHESS (école des hautes études
en Sciences Sociales), Cécile Asanuma-Brice est résidente permanente au Japon. Ses recherches sont axées sur les conséquences socio- spatiales de la globalisation dans la société de sur-consommation japonaise et sur la gestion de l’accident nucléaire de Fukushima. A la direction de plusieurs programmes de recherche sur le sujet, elle organise et participe à de nombreuses conférences internationales. Outre ses interviews pour la presse et la radio, elle a participé à la réalisation d’un documentaire scientifique sur les thématiques diverses liées au désastre nucléaire de Fukushima (Ganbarô, 2013) et fut conseillère scientifique du film « Irradiés » réalisé par Rithy Pahn en 2019, Lauréat d’un Ours d’Or au Festival du film de Berlin. Au-delà des nombreux articles scientifiques et autres chapitres d’ouvrage, elle est auteur de deux monographies : Un siècle de banlieue japonaise, Ed°Métispresses (2019-réédité) – et- Fukushima, dix ans après. Sociologie d’un désastre, Ed° Maison des Sciences de l’Homme (2021).
Date et heures : 1 décembre 2021, 9h30 – 11h30 (heure de Sofia, GMT + 2, heure de l’Europe Centrale et Oriental EET)
https://esfam.auf.org/2021/11/24/conference-fukushima-une-remediation-perilleuse-10-ans-apres-laccident-nucleaire-une-reconstruction-est-elle-possible-par-mme-cecile-asanuma-brice/
Liens utiles :
Livres/Book/本:
Fukushima, 10 ans après. Sociologie d’un désastre, Maison des Sciences de l’Homme, 204 p.
Un siècle de banlieue japonaise, ed° Métispresses, 256p.
Nous suivons depuis l accident de Fukushima comme Chernobyl, les conséquences des accidents nucléaires. Ainsi en France, le nucléaire est lors de la campagne présidentielle un atout, le decarbonage….. sans prendre en considération le coût des constructions et la louche des oublis de coûts et les sur-coûts et le temps de construction. Ou ne parle pas de l’extraction ou l’enrichissement de d’uranium. Puis les coûts de déplacement de la matière. Ensuite en fin de vie des barres leurs evacuations puis retraitement donc transport vers l usine de la Hague, enfin un dernier voyage vers des site d’enfouissement. Je vous laisse faire le calcul pour les déplacements. Mais j’oublie tous les risques du à la sécurité. Le niveau des eaux du globe doit monter … surcoût pour les travaux de protection des centrales côtières. Pour les fleuves c est la baisse du niveau des cours d’eau.
Point de risque le zone sismiques. Le monde souterrain est vivant des anciens volcans se réveillent. Qui contrôle. Si un risque un seul risque existait pourquoi aurait-il tenter de le prendre, mais apparemment il y en a plusieurs. Quel est l’engouement pour le nucléaire il n’est pas que dans la production d’énergie, le nuke militaire pousse à la production. Mais là non plus rien à craindre ?