L’ESFAM reçoit chaque année un nombre croissant d’étudiants, issus de divers pays et régions francophones, et plus particulièrement des pays en développement, des pays qui n’ont pas toujours la capacité de les intégrer convenablement, à cause d’un tissu économique et social peu développé et de l’absence d’un marché de travail captif. De surcroît, dans un grand nombre des pays du Sud les structures économiques sont incapables d’absorber les flux croissants de nouveaux diplômés, ne serait-ce que par leur caractère largement informel. Cette réalité soulève le défi de l’employabilité qu’on retrouve, dans des proportions variables, tant au Nord qu’au Sud.