Le 1er mars, partout en Bulgarie, peu importe dans quelle région, vous allez sans doute entendre la phrase “Chestita Baba Marta !“. Vous allez aussi remarquer que tous les gens portent des “martenitzas » épinglés sur leurs vestes ou portées en bracelet, et partout dans les rues on trouve des stands qui fabriquent devant vous ou qui vendent les martenitzas. Il s’agit d’une de se saluer pour l’arrivée du printemps en s’adressant des souhaits de santé, bonheur et prospérité.
Dans la tradition populaire, Baba Marta (la grande-mère Marta) est une personnification du mois de mars. Elle amène avec elle deux personnages – Pijo et Penda, une fille et un garçon qui sont représentés sur les martenitzas. Ces personnages stylisés sont le symbole du printemps. En arrivant ils chassent la neige et les mauvaises esprits, font revivre la nature et arriver les cigognes et les hirondelles. D’après la tradition, il faudrait porter les martenitza jusqu’à ce qu’on voit la première cigogne ou hirondelle arrivée en Bulgarie. Alors, on les enlève et les noue sur les branches d’un arbre fruitier. Voici l’explication des arbres joliment décorés avec ces martenitzas, en rouge et blanc – les couleurs de la santé et du bonheur.
Les origines de cette tradition, d’après certains spécialistes remontent au temps des thraces (une ancienne civilisation de l’actuel territoire bulgare), d’après d’autres elle est liée à des légendes sur l’arrivée des protobulgares (au 7ème siècle). C’est aussi une tradition que l’on retrouve sous des formes légèrement différentes en Roumanie et en Moldavie.
Chestita Baba Marta !
Santé et bonheur à tous !